Lundi 15 avril 2013 au Codiam  (à Cotonou), plus d’une vingtaine de représentants des Caritas du Bénin, Burkina Fasso, Burundi, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Congo, Sénégal, Tchad, Togo  se sont retrouvés pour un atelier de capitalisation des bonnes pratiques et changements induits par la mise en œuvre du programme d’Accompagnement Personnalisé de Proximité par le Développement Institutionnel et le Renforcement Organisationnel (A2p-Diro).

Au lancement de cet atelier, M. Théodore Badonté a fait observer qu’il est de notoriété publique que les Caritas, instruments de la Pastorale Sociale de l’Eglise Catholique, interviennent en Afrique avec efficacité dans la lutte contre la pauvreté.  Les Caritas, poursuit-il, ont des avantages comparatifs dans la gouvernance associative ainsi que dans les réponses innovatrices aux besoins exprimés par les populations pauvres et les sans voix.
Malheureusement poursuit-il, leur mode d’organisation, les initiatives innovatrices qu’elles pilotent de concert avec les pauvres, font rarement l’objet d’une capitalisation en vue d’en tirer les enseignements majeurs qui amélioreront les pratiques en cours et serviront à d’autres intervenants.  Selon M. Théodore, cet  atelier qui vise à corriger ce gap,  a l’ambition de développer les aptitudes de capitalisation des Caritas.
Prenant la parole, la Sœur Léonie Dochamou, Secrétaire Générale de Caritas Bénin  a tenu d’abord à remercier l’Agence Française pour le Développement (Afd) et le Secours Catholique- Caritas France, pour les appuis techniques et financiers ainsi que le soutien qu’ils constituent à toutes les étapes de mise en  œuvre des réformes induites par le programme A2p-Diro. « Plus que nos Caritas nationales, tous nos bénéficiaires vous disent merci » a-t-elle ajouté. Puis elle a communiqué aux participants les objectifs de l’atelier qui sont formulés comme si –dessous :

  • Former les collaborateurs des Caritas Nationales à la capitalisation et au partage des expériences ;
  • Impliquer toutes  les Caritas dans la réalisation de la Capitalisation  de la démarche A2p-Diro ;
  • Former les participants à la communication écrite pour le développement ;
  • Construire le dispositif de partage d’expériences sur la base de formats de fiches d’expériences et de bonnes pratiques élaborées en commun.

Après cinq jours de travaux, les Caritas représentées seront assez outillées pour partager au sein et en dehors du réseau Caritas, de bonnes pratiques et d’enrichissantes expériences afin d’aider les populations à briser le cercle vicieux de la pauvreté.

Bernard Kanmadozo